Du 10 au 19 avril 2022 :

Annulé en 2020, reprogrammé cette année, ce VI d'Orléans à Cajarc est finalement parti avec deux mamies presque hors d'âge, Claude et Anne-Marie, et deux remplaçantes plus jeunes, Monique et Nicole de Nevers.

Le dimanche 10 avril, une escorte d'honneur impressionnante nous fait un brin de conduite, presque tout le club est là ! Il fait frisquet, mais beau. Les sacoches tanguent, les Nivernaises totalisent royalement à elles deux 150 kilomètres depuis janvier, mais bon, il faut bien y aller, sans trop se poser de questions.

Les premières étapes se déroulent tranquillement : peu de côtes, peu de vent, soleil généreux, que demander de plus ! On savoure le plaisir des petites routes tranquilles et parfumées, la campagne est pimpante, toute fraîche avec la palette des verts tendres de ce début avril, et partout une profusion de glycines, de lilas, d'iris, de pivoines, de seringas...

Mardi après-midi, le ciel se couvre, et on a droit à une première averse avant d'arriver à Bussière-Poitevine. Il va pleuvoir toute la nuit, et la météo nous promet le même régime pour le lendemain, alors qu'on doit avaler plus de 1000 mètres de dénivelé. Bref, ça se corse ! Les vélos pèsent des tonnes, notre Momo, la seule sans VAE, peste à chaque fois qu'une côte se profile, on blague, mais l'efficacité n'est que relative, son humeur est aussi sombre que le ciel... A midi, on réussit à manger au sec sous une halle, avec table et bancs, il ne manque que le chauffage. Et miracle, on trouve aussi un bar ouvert, mais désert. On appelle, rien. Finalement, après exploration des lieux, on découvre le patron dans son salon, allongé, ventre à l'air, profondément endormi devant la télé qui braille. Impossible de le réveiller ! Monique l'infirmière prend les choses en main, et réussit à le remettre debout. Après un moment de flottement, il réussit à nous servir 4 cafés, mais franchement, il n'a pas l'air frais...L'après-midi, entre deux averses, on se motive avec l'hôtel du soir, « L'Escale Gourmande » : avec un nom pareil, on aura forcément un bon repas, et le descriptif annonçait de grands lits confortables. On arrive vers 18 heures, et on est accueillies par une odeur indéfinissable de poisson pas frais, de graisse rance, de vieille crasse centenaire. On a des lits d'avant-guerre, avec matelas en laine bosselés, douche et WC sur le palier...Et pour corser le tout, les murs tremblent à chaque fois qu'un véhicule passe dans la rue.

Autant dire que le lendemain matin, on ne traîne pas, pressées de se remplir les poumons d'air frais. Le soleil est de retour. Il ne reste que deux étapes, Brive et Cajarc. Celle du jour se fait les doigts dans le nez, on pique- nique à Ségur le Château, magnifique village médiéval. A l'arrivée à Brive, pour atteindre l'hôtel, c'est une autre paire de manches, entre voies rapides et chemins de terre, demi-tours et re demi-tours, il nous faut presque une heure pour voir enfin notre Campanile, c'est accueillant, ça sent le propre, on peut respirer !

Dernière grosse étape le vendredi ; il fait très chaud, trop chaud de l'avis général pour l'itinéraire prévu, plus de 100 kms et plus de 1000 m de dénivelée. Plan B en action, on prend le train jusqu'à Figeac, on rejoint la rive sud du Lot, avec son Saut de la Mounine. C'est superbe, et crevant ! Après une bonne suée, on finit par arriver à la permanence de Cajarc, notre Compostelle à nous. On croise les copains et les copines, mais on est trop assoiffées pour s'attarder, il nous faut d'urgence une bonne réhydratation et une douche. 

Les trois jours suivants, nos Nivernaises lèvent le pied, et nous, nous roulons en joyeuse compagnie avec l'Etape Solognote et notre club. Les boucles proposées sont superbes, et vous trouverez tout le détail dans la lettre à Mélie, sur le site de l'Etape.

Pour terminer notre VI, il nous reste à rejoindre Cahors le mardi matin, normalement un jeu d'enfant : 50 kms en suivant le Lot, sans difficulté. Mais notre Momo est victime d'une collision avec un OVNI : Moucheron XXL ? Petit silex vicieux ? On ne retrouve pas l'objet du délit, mais Monique finit l'étape avec un œil fermé, et l'autre entr'ouvert au quart...

On finit par arriver à Orléans vers 23 heures, notre aventure s'est finalement très bien passée, sans difficultés majeures, même si notre équipage était un peu folklo, il faut bien le dire.

           Ce matin nous partons vers le sud pour aller jusqu’à chez Anne-Marie où un deuxième point de départ est fixé. En fait, Claude, Anne-Marie et deux copines partent pour un périple qui va les emmener à Cajarc pour la concentration de Pâques en Quercy. Dans le cadre de notre sortie dominicale, nous avons décidé de les accompagner pour leur départ, sur la matinée ou jusqu‘au pique-nique. Cette première étape passe par la Sologne pour rallier Romorantin. Nous allons à Ligny le Ribault où, après une pause-café, quelques personnes rentrent sur Orléans tandis que le reste du groupe continue jusqu’à Yvoy-le-Marron. Nous passons devant le château de Villebourgeon où nous faisons un arrêt photo. Nous allons ensuite jusqu’à Neung-sur-Beuvron où nous pique-niquons à côté de l’église. De là nous rentrons sur Orléans tandis que nos quatre voyageuses continuent leur périple par les petites routes de Sologne.

  Jeudi 7 avril :   

     En ce début du mois d’avril, c’est la reprise des « Randonnées Séniors », ou plutôt des « Randonnées du Temps Libre » que je découvre, profitant de quelques jours de vacances. C’est le club du Gazelec qui nous propose sa "randonnée Printanière" avec ses circuits au départ de la Centrale de Dampierre-en-Burly. La météo n’est pas très encourageante, il est annoncé de bons coups de vent et de la pluie.

      Nous partons vers l’est en direction de Gien par la rive nord, il pleut un peu et le vent est plutôt favorable. Nous continuons notre chemin jusqu’à Briare où nous faisons une petite pause au chaud et au sec dans un café, hé oui la pluie est toujours là, plus ou moins forte. Après avoir traversé la Loire sur le célèbre Pont Canal de Briare, nous bifurquons sur le circuit de 54 km, guère motivés pour faire un circuit plus grand avec de telles conditions météorologiques. C’est donc par la rive sud que nous revenons sur Gien, nous avons alors le vent plutôt défavorable, de côté principalement. Nous traversons à nouveau la Loire afin de revenir au niveau de la Centrale de Dampierre.

      Nous avons emprunté des routes que l’on n’a pas l’habitude de parcourir, le paysage aurait été beaucoup plus agréable si le soleil avait été de la partie.

Dimanche 27 mars :

Première randonnée cyclo de l’année à Saint Jean de Braye pour la «Randonnée du Poisson» organisé par la SMOC Cyclotourisme.

Un début de matinée assez froid avec la traversée de la Forêt d’Orléans pour rejoindre Marigny en passant par Chanteau. Nous nous dirigeons sur Vennecy puis nous arrivons à Donnery pour le ravitaillement. Nous continuons alors en suivant le canal et nous tournons un peu avant Vitry pour revenir par l’autre rive et nous repassons pour une deuxième fois au ravitaillement de Donnery. Pour le retour nous passons par Mardié puis Bou et enfin Combleux avant d’arriver à la salle de Saint-Jean de Braye.

        Il ne fait pas bien chaud ce matin, nous partons par le sud vers Jargeau avec un vent glacial. A Jargeau nous faisons une pause-café pour nous réchauffer. Nous repartons par Fay-aux-Loges et ensuite Trainou. De là nous prenons la direction de Boigny-sur-Bionne puis Orléans avec le vent favorable.

 

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