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- Écrit par Christophe Bourienne
Mardi 5 août :
Etant encore en activité, je n’ai pas été en mesure de poser une semaine de congés pour être bénévole lors de la semaine fédérale de la FFVélo tant à cause d’obligations professionnelles que pour des raisons familiales.
Néanmoins, j’ai réussi à me dégager la journée du mardi afin de réaliser l’aller-retour Orléans-Sancerre. Cela me permettait par la même occasion de valider mon dodécaudax du mois d’août.
Parti de la maison à 6h30, je suis rejoint à Saint Cyr en Val par un groupe de 3 cyclistes qui roulent bien. Les relais s’enchaînent mais ils s’arrêtent au point d’accueil de Sennely qui commence à s’installer.
Arrive alors à ma hauteur un nouveau compagnon de route. Il s’agit de Pascal du club des amis cyclos de Châteauroux. Reconnaissant ma monture, il me rappelle que nous avons longtemps roulé ensemble lors du BRM600 en 2023 du CJF. Nous poursuivons la route jusqu’à l’étang du Puits d’où démarrent deux autres sociétaires de Châteauroux. Avec deux autres cyclos du club de Valognes, notre groupe roule à bon rythme avant de s‘arrêter dans un troquet à Argent sur Sauldre pour un café accompagné de viennoiseries de la boulangerie voisine. Nous sommes six dont 3 prénommés Christophe.
Puis nous repartons toujours sur le même rythme au-dessus des 30km/h. Au kilomètre 90, je décide de les abandonner craignant de griller toutes mes cartouches avant les bosses de Sancerre. Je retrouve alors mon ami Fabrice de l’UC Orléans qui roule le long du canal de la Sauldre. Nous échangeons quelques mots avant que j’accélère vers le point d’accueil à Saint Satur. L’ensemble des cyclos sont formidablement accueillis par le comité des fêtes avec notamment une dégustation de Sancerre accompagné de crottin de Chavignol.
Mes compagnons du matin sont arrivés avant moi. Je déjeune assez rapidement et repars affronter les toboggans avant eux imaginant qu’ils me rattraperont aisément. Le paysage est magnifié par le soleil qui est enfin présent. Chacun va à son rythme. Pour ma part, je paie les efforts du matin mais je franchis les difficultés l’une après l’autre. Comme imaginé, le vent contraire est bien présent. Je déroule les kilomètres seul, découvre la campagne et les villages avec plaisir.
A Blancafort, je récupère un cyclo en pleine fringale. Alors qu’il prend ma roue pour le ramener au point d’accueil de l’étang du Puits, je suis doublé par David du CJF. Nous nous retrouvons pour prendre quelques rafraichissements. 20 minutes après mon arrivée, Pascal arrive à son tour. Il fait ausculter son vélo qui a un rayon cassé par M DURET qui a son stand à proximité. La réparation est impossible. Nous repartons à mon rythme et nous récupérons rapidement Olivier qui vient du Val de Marne. Nous prenons une dernière pause au troquet de Vienne en Val pour le simple plaisir de discuter. La dernière ligne droite est parcourue aisément et nous nous séparons à l’entrée de Saint Jean le Blanc.
Ce fut une magnifique journée de vélo. Ces 250 kilomètres furent sportifs et appréciés à la hauteur de la qualité des partages qu’ils m’ont permis de vivre. Merci à FFVélo, au CODEP mais aussi et surtout à l’ensemble des bénévoles qui se sont dépensés sans compter pour organiser cette semaine fédérale et cette journée en particulier. C’est pour tout cela que j’aime le cyclotourisme !
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- Écrit par Joël Renault
Avant la grosse activité de Semaine Fédérale, nous partons sur la journée à travers la Sologne jusqu’à l’étang du Puits. Nous rentrons tranquillement sur Orléans en profitant d’un beau soleil.
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- Écrit par Joël Renault
C’est au départ de la Ferté-Saint-Aubin que nous retrouvons nos amis de l’Etape Solognote pour une sortie qui va nous emmener jusqu’à Bracieux en passant par le château de Villebourgeon et Vernou-en-Sologne. Après le repas le retour sera un peu plus difficile avec la chaleur, nous ferons un arrêt sous la halle de Villeny qui sera la bienvenue avant de rentrer vers La Ferté-Saint-Aubin.
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- Écrit par Joël Renault
Samedi 14 juin :
Nous commençons ce week-end du challenge de Vendôme par une cyclo découverte en passant par Naveil et la visite d’un rucher. Nous continuons ensuite jusqu’à Montoire puis Lavardin en empruntant le pont médiéval sur le Loir, et nous faisons un arrêt pour découvrir les magnifiques fresques dans l’église Saint-Genest. Sur le retour nous passons devant le tunnel de Saint-Rimay d’une longueur de 509 mètres qui pouvait servir d’abris au train blindé d’Hitler en cas d’attaque aérienne, puis nous allons voir le blockhaus pour la protection de ce tunnel. Nous rentrons ensuite à Vendôme en suivant les bords du Loir.
Dimanche 15 juin :
Le circuit du challenge nous fait repasser par Lavardin et nous continuons par la vallée du Loir jusqu’à Troo puis Sougé. Là nous quittons le Loir pour suivre la Braye jusqu’à Bonneveau. Nous montons sur le plateau pour arriver au château de Frétay où se situe le ravitaillement. Nous continuons par des vallonnements jusqu’au lavoir de Mazangé pour un deuxième petit arrêt avant de regagner notre point de départ et assister au petit discours des officiels.
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- Écrit par Christophe Bourienne
Du 7 au 9 juin
Orléans Cyclotouriste organisait pour le week-end de la Pentecôte un séjour itinérant autour de Chapelle-Viviers dans la Vienne.
Inscrit, mon projet initial était de m’y rendre à vélo pour valider le dodécaudax de juin. Mais la veille du départ, il semblait plus raisonnable d’écourter le trajet en partant de Tours. Héloïse, mon ainée, ayant prévu de se rendre dans la région, m’a déposé dans le centre-ville de Tours d’où je prenais le départ un peu après 9h00.
Après avoir longé la Loire, je passais devant la cathédrale Saint Gratien, traversait la place Jean Jaurès et prenait plein sud. Néanmoins, pour sortir de Tours en toute sécurité, il faut traverser une première fois le Cher, couper à travers le parc Honoré de Balzac, avant de traverser à nouveau à deux reprises le Cher pour rejoindre Saint Avertin. Cela m’a permis de découvrir qu’ils ont une belle installation pour les kayaks.
Après avoir longé les châteaux de Fontiville et de Couzières, je traverse l’Indre.
J’arrive par la suite à Sainte Maure de Touraine où la commune et en pleins préparatifs de la foire aux fromages. Je n’aurai donc pas l’occasion d’en profiter.
C’est après Nouâtre que je traverse une première fois la Vienne. Mon parcours va jouer avec cet affluent de la Loire à de nombreuses reprises. Tantôt à ses côtés, parfois cachée, avec des abords magnifiquement aménagés ou totalement sauvages, cette rivière m’a enchanté. Je la traverse à nouveau à deux reprises à Châtellerault. La première fois je passe le pont Henri IV, qui me permet d’apercevoir l’ancienne manufacture d’armes disparue en 1968.
Toujours plein sud, le vent qui vient du sud-ouest ne faiblit pas. Ses rafales de 50km/h commencent à m’user. Le moral est pourtant bien présent car je sais que chaque kilomètre parcouru me rapproche de mes amis de l’OCT.
Je quitte la Vienne à Chauvigny. Tournant vers le sud-est, le vent est moins défavorable. J’arrive à Chapelle-Viviers vers 17h, après 137km, où j’ai la joie de retrouver tout d’abord Pascal, Michelle et Vincent. Le Week-end peut commencer mais il me faut d’abord réparer une crevaison lente à l’arrière.
Puis après deux belles journées d’itinérance, il fallait rentrer. J’opte pour l’option Chapelle-Viviers – Blois et possiblement Orléans si je suis en forme. Après Vicq sur Gartempe, je suis victime d’une nouvelle crevaison. Non seulement je n’ai plus de chambre à air de secours mais j’ai surtout cassé deux de mes démonte-pneu. Je n’ai plus de solution de secours, pneus et chambres à air doivent m’emmener jusqu’au bout !
Je traverse la Creuse à l’Est de La Roche-Posay. Quelques kilomètres plus loin, je découvre la magnifique abbatiale Saint-Pierre de Preuilly sur Claise. J’ai bien fait de prendre un petit encas car une seconde côte de 15% m’attend à la sortie. J’ai tracé le chemin le plus direct mais pas le moins vallonné.
Chaque commune traversée possède un magnifique château comme celui de Betz le Château.
Je m’arrête au pied de l’église de Verneuil sur Indre pour pique-niquer. Je ne m’y attarde pas car un petit bout de pierre s’est détaché et est tombé à quelques centimètres. Puis je découvre la chartreuse du Liget.
Je reprends la route toujours vallonnée avant qu’elle ne redevienne plate une fois le Cher passé. Les vignes autour de Monthou sont superbes. A Thezée je suis contraint de m’arrêter à un passage à niveaux. C’est la seconde fois que cela m’arrive dans ma vie de cycliste.
Je termine alors ma remontée jusqu’à Blois où j’arrive à embarquer avec mon vélo dans le premier train pour Les Aubrais. Arrivé à la maison après 170 km parcourus à vélo, je découvre une dernière crevaison. Mon pneu avant est à plat mais après un week-end tel que celui-ci, je suis regonflé à bloc ! Par contre, j’ai pris un sérieux avantage pour le clou 2025…