Dodécaudax du solstice à Tours
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- Mis à jour : 15 décembre 2025
- Écrit par Christophe Bourienne
Vendredi 12 décembre :
13 décembre 2025, il est un peu plus de 7h lorsque nous entrons dans Tours après avoir parcouru un peu plus de 200 km au cours de la nuit. Je clôture alors mon dodécaudax de 2025.
En janvier, j’avais participé au dodécaudax des Roys de l’Union Cycliste de Touraine. En février j’avais retrouvé la même équipe pour le dodécaudax entre tatin et brocards. Le premier week-end de mars, je m’étais aligné sur le BRM200 du Cercle Jules Ferry. Mon œil montrait déjà des signes de fragilité mais il ne m’empêchait pas de pédaler. Peu de temps après j’ai dû être opéré une première fois.
Tout début avril, un mois après, plutôt confiant sur le déroulé de ma convalescence, je roule seul dans le malesherbois et poursuis ce dodécaudax 2025. Malheureusement, les soins n’ont pas suffi et une nouvelle crise nécessite une seconde opération en urgences.
Je suis alors plus raisonnable et respecte une période d’abstinence vélocipédique. Puis, avec l’autorisation de mon ophtalmologiste, je fais un aller-retour Orléans-Chartres lors d’une très belle journée de mai. Lors du dernier week-end de juin, je réalise la trace du BRM du flan du CJF en reliant au départ d’Orléans les meilleures boulangeries de Montargis et de Gien.
En juillet, je profite des vacances pour parcourir la Vendée à deux reprises. Début d’août, je pose une journée de congés pour parcourir les 250 km de la semaine fédérale qui nous emmenaient à Sancerre. En septembre, j’ai retrouvé les chartrains du MSD Chartres pour leur BRM Le convivial. En Octobre, j’ai combattu le vent du sud jusqu’à Graçay. Enfin, le 9 novembre, j’ai parcouru le triangle d’eau entouré des magnifiques couleurs automnales.
Mon ophtalmologiste m’ayant tout début décembre autorisé à passer une nuit blanche sur mon vélo, je me suis donc inscrit au dodécaudax du solstice. Nous étions 11 orléanais dont 10 copains du CJF sur la petite cinquantaine de cyclos. Nous composons la majorité du second groupe. Une crevaison est à déplorer dès le treizième kilomètre sur le vélo de Didier, notre serre-fil. Une fois repartis, le CJF prend les commandes du groupe et nous emmène à plus de 30 km/h. Je sais que je ne tiendrais pas ce rythme sur 200km surtout avec les gros pneus en 47 de ma fidèle randonneuse. Ce sera d’ailleurs l’objet de gentilles railleries de Raphaël qui la qualifie de tracteur.
Au ravito de Chambord nous retrouvons Séverine et Didier qui sont venus nous saluer à vélo. Requinqués, nous repartons à un bon rythme vers Vendôme. Bien qu’il soit 3h00 du matin, l’auberge du solstice nous réchauffe grâce à son ambiance et son dîner préparé par les bénévoles. Contrairement à l’année passée le retour sur Tours me parait monotone mais je suis ravi d’en franchir les portes.
Pour conclure, toutes ces sorties sont l’opportunité de partager de magnifiques moments, d’échanger entre amis mais aussi avec des inconnus. Rendez-vous en 2026 pour de nouvelles rencontres.